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La dernière confession de Jean-Jacques Rousseau

A la veille de sa mot Rousseau éprouve le besoin de livrer ses pensées, sereines ou douloureuses, souvent avec humour, à sa femme la ligère Thérèse Levasseur, fidèle complice qui a partagéses errances, sas persécutions, sas créations litéraires, musicales et philosophiques. Rousseau entend des voix d’outre-tombe, celle rassurante de son père Isaaac qui l’a élevé à la mort de sa mère. Et aussi celle de Voltaire mort un mois avant lui, Voltaire dont la haine l’affecte encore, en raison de leur vision du monde radicalement opposé. Rousseau ne cesse de mettre en pratique sa devise: « Consacrer ma vie à la vérité ». Et c’est dans la lumière du matin qu’il rejoint « l’Etre parfait qu’il adore ».

Cette pièce écrite et interprétée par l’auteur, metteur en scène et comédien fribourgeois Jean Winiguer, aux cotés de Lydie Souhait, procure au public un moment de bonheur suspendu. La mise en scène délicate et subtile de Lorianne Cherpillod donne chair à ce texte qui met en lumière toute la profondeur, l’universalité et incroyable modernité de ce fervent défenceur des Droits de l’homme et de la liberté de penser.

Texte Jean Winiger, Lydie Souhait, mise en scène Lorianne Cherpillod, Création lumière Jacques Duvergé, Régie Marlyse Savasan et Véronique Bovet, Costume Ulla pelle, Coifure Véronique Bovet,Maquillage Amaëlle Rossier