La dernière confession de Jean-Jacques Rousseau

La dernière confession de Jean-Jacques Rousseau

En relisant Rousseau et ses commentateurs, l’auteur de théâtre d’aujourd’hui est face à la grandeur et à la disgrâce de l’homme Jean-Jacques ; cela en fait un être proche de nous et du sens que nous recherchons pour l’avenir de l’humanité.

Pour le faire revivre sur une scène, il s’agit de dépasser les formes d’une « société du spectacle » et ainsi de lui être fidèle. Une fidélité corroborée par le souffle de liberté de l’homme Rousseau et de son œuvre.

Fidélité et liberté sont au cœur de la situation de Rousseau, le mercredi 1 juillet 1778, veille de sa mort. À l’inquiétude de sa femme Thérèse Levasseur, Jean-Jacques répond par ses pensées, sereines ou douloureuses selon les événements qui y sont rattachés. Le dialogue devient confession ultime de Jean-Jacques et compréhension de son œuvre par Thérèse et donc par le public. Et c’est dans la lumière du matin que Rousseau rejoint « l’Être parfait qu’il adore ».

 

Avec Jean Winiger, Lydie Souhait, mise en scène de Lorianne Cherpillod

Création : Le Bilboquet, Fribourg, du 2 au 7 avril 2024, puis tournée